Volet éducation de la mission SUPER-MOUV
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Un sous-marin de poche nommé le Nautile



Bien que beaucoup plus petit que le Pourquoi Pas ?, avec ses 8 mètres de long et ses près de 20 tonnes, le Nautile est sous-marin incroyable. Capable de plonger à 6000 mètres de profondeur, ce bijou de technologie permet de découvrir et d'étudier des espaces abyssaux encore méconnus.



Laura, 30 ans, ingénieure en chimie marine, a réalisée sa première plongée à bord du Nautile lors de la mission SUPER-MOUV. Ses impressions :

La plongée se fait un peu dans un esprit de science fiction, avec une cabine de petite taille pleine de boutons pour commander le sous-marin, et une communication acoustique avec la surface.
En comparaison avec la plongée avec bouteilles, la plongée en Nautile n’engendre pas d’effets sur le corps : on peut parler, respirer normalement, on ne ressent pas la pression.
De plus, c’est difficile de se rendre compte du milieu dans lequel on se trouve : seuls 3 petits hublots permettent de voir l’extérieur, mais on prend conscience que l’on est dans un sous-marin avec les mouvements particuliers liés à la flottaison que l’on ressent.
La vitesse de déplacement du sous-marin et de l’utilisation de ses instruments est faible ce qui rend lente toute l’activité hors du sous-marin, et est propice à la détente et l’assoupissement, contre toute attente !


Laura, Ingénieure en chimie marine.



Sylvain, 25 ans, étudiant en thèse de paléosismologie, a réalisé sa première plongée à bord du Nautile lors de la mission SUPER-MOUV.

Ce qui est impressionnant c’est que, température qui baisse mise à part, on ne ressent aucun changement du milieu, on ne ressent pas la pression et donc on n’a pas conscience d’avoir plus d’un kilomètre d’eau au dessus du sous-marin.
Malgré un hublot de toute petite taille, c’est une plongée très immersive : on a la tête dans le hublot et on a la sensation de commander le Nautile à la voix, puisque lorsque l’on décrit ce que l’on voit, de quoi il faut s’approcher et dans quelle direction aller, le pilote dirige le sous-marin ou anime ses bras en fonction des consignes données.
La sensation est un peu la même que dans un manège : le Nautile monte quelques mètres le long de l’affleurement sous-marin, puis redescend, puis remonte,…
C’est néanmoins stressant par la peur de passer à côté d’un objet géologique intéressant, mais l’environnement est malgré tout calme avec le seul doux bruit du sous-marin !
La faune sous-marine observée vers 1500 m de fond est impressionnante, mais la présence de déchets liés à l’activité humaine à ces profondeurs est triste...
Pour conclure, on ne voit pas le temps passer !


Sylvain, doctorant en paléosismologie.


Vue de l'extérieur et de l'interieur.

Un équipement pour des missions variées.

Poste de suivi du Nautile.

Mise à l'eau et récupération (février 2024).


Approche du Nautile (février 2024).

Le commandant a autorisé Faustine à embarquer à bord du Zodiac qui assiste la mise à l'eau et la mise à bord du Nautile afin de pouvoir photographier au plus près les plongeurs qui participaient à la sortie de l'eau du Nautile. Sensations fortes garanties en utilisant l'échelle de corde pour descendre du bateau et remonter à bord, et lorsque le Nautile apparaît en surface au loin et que le Zodiac se dirige à grande vitesse vers le sous-marin !